Au risque d'entretenir ma réputation de rabâcheur, je constate qu'une nouvelle fois, nous sommes dans le curatif c'est à dire qu'un problème survient et qu'il faut le résoudre. Chacun y va de son petit truc, lame de scie, lime triangulaire, perçage de l'axe en travers
Houu . . . J'en passe car j'en ai larme à l’œil .
Le préventif c'est de faire en sorte pour que le problème n'arrive pas, il y a des gens qui ont compris cela depuis longtemps et heureusement car des avions qui tombent et des réacteurs nucléaires qui sautent, y en aurait beaucoup plus !!
Pardon mon Bruno mais chui pas d'accord avec toi pour une fois. Les rayons, l'angle des dentures et l'espace nécessaire au serrage sont calculés de manière à ce que l'effort soit répartit tout le tour et justement, comme on voit sur la tof plus bas, des crans au niveau du serrage, y en a pas car ils seraient effectivement sollicités avant et plus que les autres .
Normalement, il n'y a aucune raison que ces cannelures s'usent car après blocage de la vis il ne doit plus y avoir aucun mouvement à cet endroit.
Pour appuyer la remarque du Didi, si ça se produit quand même c'est que l'assemblage s'est desserré et qu'on a continué à l'actionner, les deux pièces se sont frottées l'une sur l'autre à chaque action, rien de tel pour arrondir les dents.
Le serrage de cette vis est délicat car le couple à appliquer est faussé par l'élasticité de l’œillet fendu c'est pourquoi il ne faut pas mettre n'importe quoi, il faut une vis d'un
indice qualité minimum de 8.8 c'est écris sur la tête, il faut un filetage partiel car le filetage fragilise la tige et accentue l'étirement au serrage mais attention la partie non filetée ne doit pas arriver dans la zone de travail du filetage, ici maximum 15mm.
Il faut donc vérifier régulièrement qu'il n'y a aucun jeu et que l' œillet ne bouge pas par rapport à l'axe. Perso, je mets une vis plus longue, je rajoute un contre écrou derrière par sécurité et ça bouge pas.
Ici sur ma 650 mais je le fais sur tous mes sélecteurs.
Chui chiant hein ? Pardon mais j'me soigne pas . . .