Tant qu'on en demande pas trop au moteur, ça peu le faire, en effet.
Mais si une séance de "grand gaz" est au programme, mieux vaut passer à autre chose.
Un ami qui fait quelques courses d'endurances, pour limiter les coûts, a fait ce choix. et ça lui a coûté une culasse.
L'expertise a prouvé un défaut de tenue de l'huile.
Pour ma part, je reste sur du minéral de marque (de pétrolier, pas de super marché), voire semi-synthèse ou synthèse, dans l'ordre des opportunités ou disponibilités.
Reste qu'en super-marché, il y a peu d'offres pour les huiles motos, et si c'est une huile pour moteur de voiture, ce n'est pas non plus le meilleur choix. Si roulage pépère, pas de soucis, encore une fois. Mais dans le cas contraire, l'embrayage aura tendance à se mettre à patiner. je l'ai vécu.
Mais c'est un sujet qui revient souvent sur le tapis et chacun a son idée là dessus. Maintenant, reste à savoir si rouler avec une moto de plus de 30 ans, fiable mais dont les pièces se raréfient, pour faire quoi, 5.000km, 6.000km ? par an (donc une vidange par an), est compatible avec le fait de prendre un risque pour gagner combien par vidange ?
Dernière chose: il y a bien évidemment l'aspect lubrification à considérer, mais pas que. Il y a aussi celui de la propreté du moteur, propreté intérieure, bien entendu. Avez vous déposé un couvre culasse d'un moteur lubrifié à l'huile low-cost et celui d'un moteur lubrifié avec une huile de qualité ?
Dans le premier, l'intérieur sera noir, voire boueux (ou avec particules très dures dues à la cokéfaction de l'huile), le second propre comme au premier jour (si périodicité d'huile respectée, bien entendu dans les deux cas).
Et comment assurer une lubrification optimale si les canalisations ne sont pas irréprochables ?
Non, j'ai trop galéré pour avoir mes Z en état, trop dépensé pour les garder en bon état, pour laisser le moteur en danger avec une huile dont je ne suis pas certain qu'elle répondra à toutes les circonstances que je serai amené à lui infliger, sans arrières pensés. Mais chacun peut voir midi à sa porte.
C'est comme fêter un évenement au champagne ou au mousseux: les deux ont des bulles. Ca dépend de ce qu'on fête et combien de fois par an.